
par Gianluca Tognon
Étant né et ayant grandi dans le pays natal du Nutella, je suis bien habitué à la publicité alimentaire visant les enfants ainsi qu’à l’efficacité de cette publicité – la famille qui possède la célèbre compagnie de patte à tartiner a longtemps été la plus riche famille en Italie.
Notamment, les résultats de l’étude européens « IDEFICS » sur les enfants, dont je suis également impliqué, ont récemment révélé que la consommation de boissons sucrées a été prédite par l’exposition à la publicité télévisée indépendamment des normes alimentaires parentales. Le temps passé à regarder la télévision et l’exposition à des publicités contribué à cette association. Par ailleurs, dans une autre publication de la même étude, les enfants ayant des comportements à haut risque envers la télévision ont été reportées comme plus en surpoids que les enfants qui ne présentent pas ces comportements. Pas de surprise ici: les Jeunes enfants, contrairement aux adultes, ne peuvent pas comprendre le but (et les risques associées) de la publicité. De plus, les jeunes enfants ne sont évidemment pas familier avec le concept de la vente et aussi ils ont tendance à croire ce qu’ils voient.
Les chercheurs et les défenseurs de la santé des enfants sont d’accord sur le fait que la publicité de la malbouffe pour enfants est très efficace. Des enfants de préscolaire rapportent que la malbouffe dans les emballages de marque a meilleur goût que les aliments dans un emballage simple, même si c’est le même produit. Les enfants semblent donc être particulièrement vulnérables à la tromperie par des techniques de publicité communes.
Dans de nombreux pays , les lobbyistes des entreprises ont inventé les régimes d’autorégulation volontaire pour donner l’impression qu’ils répondent à des normes de nutrition élevés et qu’ils se soucient particulièrement de enfant. Cependant, les industries alimentaires ont été accusés par l’Organisation mondiale de la santé de trouver des moyens de contourner les règles sur la publicité malsaine de produits pour les enfants – une pratique qui attise l’ obésité épidémique. Ce n’est pas nouveau que l’OMS appelle à durcir la réglementation sur la publicité des aliments gras, salés et sucrés aux enfants. Cependant, tandis que le Danemark, la France, la Norvège, la Slovénie, l’Espagne et la Suède ont mis en œuvre leur code, d’autres pays sont à la traîne. Le rapport de l’OMS met en garde également sur le fait que les annonceurs utilisent de plus en plus les réseaux sociaux et les services de messagerie, comme conséquence, les industries alimentaires utilisent également ces outils pour interagir avec les enfants et pour faire la publicité de leurs produits, y compris les plus malsains. Les industries alimentaires ont développé leurs propres sites Web qui sont attrayants pour les enfants, et les invitent à devenir fans de la marque.
L’Internet remplace rapidement la télévision, un facteur qui crée un risque encore plus grand pour les enfants, à la fois en contribuant à réduire le niveau d’activité physique des enfants et des adolescents et par la promotion de la malbouffe. Cependant, tandis que c’est possible (et sain) de se débarrasser de la télévision sans conséquences négatives, il pourrait être difficile de se débarrasser de l’ordinateur et d’Internet, qui est devenu un outil essential à la fois pour travailler et étudier. Des réglementations plus strictes pour prévenir les moyens sournois et moderne qui stimulent les enfants à manger de la malbouffe ne peuvent pas être reportées. De nouvelles idées pour utiliser les mêmes stratégies (néanmoins efficaces) pour promouvoir une alimentation saine sont absolument nécessaires.
Avez-vous des enfants? Comment les protégez-vous de la publicité alimentaire ? Partagez votre expérience dans la zone de commentaire ci-dessous.